29 octobre 2021
Déjà un an que l’aventure du LAB a débuté avec la grande consultation régionale en Haute-Gaspésie. Depuis la tournée des localités en mars dernier, les nombreux comités nourriciers mis sur pied ont exploré l’éventail des possibles afin de prioriser un projet d’infrastructure alimentaire collectif dans leur communauté.
Des citoyen.ne.s engagé.e.s
Le LAB c’est aussi un processus de participation citoyenne et de mobilisation municipale. Au printemps, pas moins de 14 comités nourriciers se sont formés dans différentes localités de la Haute-Gaspésie. Pour rêver leur projet, ces comités ont multiplié les rencontres: comités de travail, visites terrain, séances municipales, etc. Avec ses 110 citoyen.ne.s impliqué.e.s activement pour un grand total de 900 heures de participation citoyenne, on peut déjà constater l’engouement autour des infrastructures nourricières, avant même l’inauguration de celles-ci!
Faits saillants
Deux projets sont en phase de réalisation. C’est le cas de la cour d’école comestible à Marsoui où la première corvée d’implantation des végétaux a mobilisé une dizaine de bénévoles. Du côté de Tourelle, la préparation de sol va bon train pour accueillir une structure de serre communautaire sur le terrain de la maison d’Enfantaisie Haute-Gaspésie.
D’ici le printemps prochain, on devrait voir germer un caveau communautaire à Rivière-à-Claude, un cabanon-serre à la halte-nourricière de Cap-Seize et un parc nourricier à Sainte-Anne-des-Monts. Sur la table à dessin, on retrouve le jardin communautaire de Cap-Chat, le projet de table à poisson de La Martre, une salle à semis pour Mont-St-Pierre et un jardin bi-générationnel en bacs à Mont-Louis. D’autres projets sont encore en phase d’idéation et d’autres en attente d’autorisation. Chacun à son rythme, en marche vers une plus grande résilience et autonomie alimentaire collective.
Comme chaque projet d’innovation sociale, le LAB amène des façons de faire nouvelles et demande une certaine adaptation. Le processus de participation citoyenne ébranle les façons de faire traditionnelles. Dans un contexte où le monde municipal est déjà très sollicité, la charge de travail additionnelle représente un défi. De Capucins à Madeleine, la diversité d’acteurs mobilisés entraîne beaucoup de nouvelles collaborations. Il est important de souligner la nécessité de ce travail collectif parfois laborieux, mais ô combien riche en apprentissages. La Haute-Gaspésie a de quoi être fière de s’offrir ce terreau d’expérimentations!
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© Imprimerie Gaspésienne, 2018
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